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Informations Santé

  • La trousse de secours :
Glissée dans le sac à dos, la trousse de secours est là pour faire face aux petits pépins ou attendre les secours en cas de vilaine blessure.

La trousse du randonneur :
    - Pince à épiler (pour retirer les échardes, épines et corps étrangers).
    - Aiguille (pratique pour retirer une épine une fois désinfectée).
    - Petite paire de ciseaux (pratique pour couper les compresses, ...)
    - Tire-tiques (pour extraire les tiques en « douceur »).
    - Gants en nitrile (éventuellement latex si pas d’allergies) – pour ne pas contaminer un blessé ou ne pas vous contaminer.
    - Ruban adhésif (pratique pour les ampoules, les petits bobos, fermer une plaie ou faire tenir des compresses ou bandages).
    - Épingles à nourrice – pratiques pour retirer une épine (une fois désinfectées) ou faire tenir des bandages.
    - Couverture de survie,
    - Carnet ou feuilles de papier + crayon (par exemple pour écrire l’heure de pose d’un garrot),
    - Pansements anti-ampoules,
    - Pansements de tailles diverses,
    - Compresses de gaze stériles de plusieurs tailles,
    - Bandages de plusieurs tailles/formes,
    - Compresses stériles de plusieurs tailles,
    - Antiseptique (pratique en petits flacons ou sachets). Le savon est une bonne alternative.
    - Sérum physiologique (pour laver les plaies, les yeux, le nez, les oreilles, etc).
    - Collyre/gouttes ophtalmiques (pour nettoyer les yeux) – pratique en petit flacon.
    - Aspirine, paracétamol et/ou ibuprofène. Ce sont tous les trois des antidouleurs, mais il faut savoir que l’aspirine fluidifie le sang et que l’ibuprofène a un effet anti-inflammatoire.
    - Anti-diarrhéiques,
    - quelques morceaux de sucre ou des bonbons enveloppés individuellement
    - Médicaments personnels-habituels, si vous en avez. Exemple : pour le diabète, l’asthme, les problèmes de tension, les allergies, etc.

La randonnée, c’est un plaisir en même temps qu’un sport, qui exige certaines précautions.
Et de savoir qu’en pleine nature, certaines choses sont à connaître …

 
  • Les Tiques :
Durant une randonnée, il ne faut pas hésiter à signaler une tique à l’animateur. Celui-ci dispose dans sa trousse de secours d’un tire-tiques !
La tique est un parasite qui loge sa tête dans la peau et se nourrit du sang de sa victime. Le vrai problème est le risque d’infection. Il est donc conseillé de ne pas s’assoir dans les herbes hautes par exemple. Et le soir de s’examiner. Visuellement, c’est comme un petit grain de beauté noir et très allongé, et qui grossit chaque jour.
Surtout ne pas l’arracher, mais aller en pharmacie pour acheter un tire-tiques, et désinfecter avant, pendant et après.
Voir plus d’information sur le site : https://www.ffrandonnee.fr/_96/la-tique-et-la-maladie-de-lyme.aspx
  • La Chenille processionnaire du pin :
Thaumetopoea pityocampa (en « procession »).
La Chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) est une espèce de lépidoptères (papillons) de la famille des Notodontidae, surtout connue pour ses chenilles. Cet insecte est connu pour le mode de déplacement de ses chenilles en file indienne. Elles se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins mais aussi de cèdres, provoquant un affaiblissement important des arbres.
A la naissance les chenilles muent trois fois avant l'hiver à des dates variant selon la région probablement liées à l'humidité, à la température ainsi qu'à l'amplitude thermique. Les jeunes chenilles tissent des pré-nid où elles passent la journée. Les larves commencent à manger le limbe des aiguilles de pin.
Les processionnaires du pin sont brunes avec des taches orangées. Recouvertes de poils, leur pouvoir urticant  provient d'une fine poussière qui se détache de plaques situées sur le dos et la partie postérieure de la chenille. Cela n'implique donc pas nécessairement un contact direct avec les insectes. 
Les symptômes cliniques présentés en cours d'une exposition directe ou indirecte aux chenilles processionnaires sont les suivants :
En cas de contact avec la peau :
- Apparition dans les huit heures d'une éruption douloureuse avec de sévères démangeaisons.
- La réaction se fait sur les parties découvertes de la peau mais aussi sur d'autres parties du corps.
- Les poils urticants se dispersent aisément par la sueur, le grattage et le frottement ou par l'intermédiaire des vêtements.
En cas de contact avec les yeux :
- Développement après 1 à 4 heures d'une conjonctivite (yeux rouges, douloureux et larmoyants).
En cas de contact par inhalation :
- Les poils urticants irritent les voies respiratoires. Cette irritation se manifeste par des éternuements, des maux de gorge, des difficultés à déglutir et éventuellement des difficultés respiratoires.
En cas de contact par ingestion :
- Il se produit une inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins qui s'accompagne de symptômes tels que de l'hypersalivation, des vomissements et des douleurs abdominales.
- Une personne qui a des contacts répétés avec la chenille processionnaire, présente des réactions qui s'aggravent à chaque nouveau contact.

En cas de suspicion de contact avec les chenilles ou leur nid, il est conseillé de prendre une douche chaude et de changer de vêtements ; les laver à l’eau chaude (60°C). Consulter un médecin en cas de symptômes.
  • Les ampoules :
Il s’agit d’un décollement de l’épiderme (la couche supérieure de la peau), due à un frottement. Typiquement lorsque l’on utilise des chaussures neuves. Dans ce cas, il vaut mieux s’arrêter dès les premières sensations de brûlure, enlever chaussures et chaussettes et coller un double-peau. Et surtout ne pas hésiter à le signaler à l’animateur qui dispose d’une trousse de secours.
A défaut, d’autres chaussettes (on rappelle qu’il existe des chaussettes de rando aussi !) ou un serrage adapté de la chaussure, peuvent limiter le problème.
Et surtout, on n’éclate pas une ampoule !


  • L’Hypoglycémie :
J’ai faim, très faim. Je finis par me sentir mal, je vais tomber … Je n’attends pas, je préviens l’animateur et je m’arrête !
L’hypoglycémie se traduit par une baisse anormale du glucose dans le sang (glycémie inférieure à 0.70 g/l).
Que dois-je faire en cas d’hypoglycémie ?
Il s’agit d’une urgence qu’il faut traiter immédiatement !
Plusieurs situations peuvent se présenter :
  1.     Vous êtes en mesure de vous re-sucrer seul(e) : dès que vous ressentez les premiers signes de l’hypoglycémie, cessez toute activité et asseyez-vous calmement. En fonction des résultats, re-sucrez-vous avec l’équivalent de 15 grammes de glucides (équivalent à : 3 morceaux de sucre ou une briquette de jus de fruit (15 cl), ou une petite canette de soda non light).
  2.     Vous êtes accompagné(e) et vous n’êtes pas en mesure de vous resucrer. Apprenez à vos proches la conduite à tenir dans les situations suivantes. Vous êtes conscient(e) mais vous n’avez pas la force pour vous resucrer. Demandez à votre entourage de vous aider en douceur, en suivant le point 1 (ci-dessus). Prévenez vos proches qu’il ne faut surtout pas vous alimenter si vous êtes inconscient(e) (risque d’étouffement). Si votre entourage ne peut pas gérer la situation, il doit contacter rapidement les secours : le 15 ou le 112.
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